hello darkness, my old friend

rancunière - impitoyable - certaine douceur - surprotectrice -  charmeuse - loyale envers sa famille - manipulatrice à souhait - sensible, dans un certain sens - brisée - blasée - parfois cruelle - volcanique - sarcastique - aussi polie que vulgaire - charismatique - terrifiante quand elle le veut - patiente - observatrice - agréable - a un certain humour - cultivée - imaginative - autoritaire - fidèle - généralement froide - curieuse - peut être tendre

avant la guerre, avant les atrocités que sa famille et elle-même ont subi, esfir était douce. esfir était ouverte, et simple, et aimante. elle possédait une certaine naïveté belle à voir, de celles qui réchauffent le coeur. une jolie âme.
la haine a bouffé sa jolie âme. n'en reste presque rien. des lueurs, par-ci par-là, quand elle est avec certaines personnes. brisée, cassée, humiliée, anéantie, esfir a su apprendre des horreurs qu'elle a vu. des choses qu'ont lui a fait. son désir de vengeance est plus fort que jamais, encouragé par eva et le reste des dorokhov.
elle voue réellement une haine profonde envers l'espèce qui, pour elle, aurait dû être anéantie depuis bien longtemps. mais elles ont perdu la guerre, ces immondices, et pour le moment, ça suffit à esfir. elle se fait néanmoins un malin plaisir à traquer toute banshee ne respectant pas les règles et n'hésite pas à les achever par des moyens des plus barbares.
douce enfant devenue bourreau, elle ne saurait changer maintenant. c'est trop tard pour pardonner, trop de choses ont été faites. alors elle patiente esfir. elle patiente depuis un bout de temps, attendant le moment opportun pour attaquer. elle bout intérieurement, mais elle sait que la vengeance sera encore plus douce.
passionnée mais surtout impressionnée par toute forme d'art, esfir sillonne les galeries à la recherche de perles rares. ses quartiers en sont remplis et elle n'hésite pas à user de ses charmes et parfois même de ses capacités surnaturelles pour se procurer une oeuvre.
sa bague de jour, elle l'a volée à vrai dire. karl, un vampire follement amoureux d'elle. elle appréciait sa compagnie, en générale, et c'était une des rares personnes en dehors des dorokhov en qui elle avait entièrement confiance. il comptait lui donner, en gage d'amour. karl est mort, il y a des années de cela maintenant. pendant la guerre, comme beaucoup. esfir s'en est remis aujourd'hui, elle a vu tellement de gens mourir, mais elle s'en souvient. elle se souvient de tout, et des horreurs en particulier.
voilà des siècles qu'elle a appris à contenir sa soif et profiter totalement de sa nature de vampire, mais les débuts furent difficiles. elle n'avait rien demandé, esfir. son humanité la contentait totalement et encore aujourd'hui, elle ressent une once de regret à ne pas avoir pu en profiter plus longtemps. alors elle prend les bonnes choses que lui a apporté le vampirisme et essaye d'oublier sa pureté d'autrefois.
esfir ne transforme jamais personne sans avoir son accord avant. elle ne transforme pas non plus chaque personne lui demandant. esfir est sélective et ne le fait qu'aux plus braves, aux plus dévoués et à ceux qui le mérite. sauf une fois. elle n'a aucun doute sur la bravoure et le mérite de matilda, mais elle n'a jamais réellement eu son consentement. elle l'a vu là, agonisant, et son petit coeur aurait presque rebattu tellement esfir en était peinée. elle la considère comme sa propre enfant, matilda. elle a comblé un manque qu'esfir ne savait avoir. et elle lui manque terriblement, matilda.